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samedi 9 mars 2013

Juillet 2012 - mars 2013 : Quoi de neuf ?

Alors non, je vais pas me farcir toutes les nouveautés qui sont sortis façon catalogue. Au lieu de ça, je vais plutôt parler de (certaines) de mes acquisitions récentes, car on a eu quelques sorties et avec le recul, ça me permettra de pas me contenter de dire "c'est super" ou "le nouvel album de *** est nul à chier". Ce ne serait pas constructif, voyons.

Dit-il pour faire croire que cette longue pause a quelque chose à voir avec du sens critique, hahaha. ha...ha.

Bref, parmi les nouveautés que j'attendais, on citera Manala de Korpiklaani, The Early Years d'Eluveitie, Unsung Heroes de Ensiferum, Les Fleurs du Mal de Therion.

Rauta (fer), par Korpiklaani, album Manala.

Manala est sorti en deux éditions, une simple avec le CD en finnois, et une double-CD avec un disque où toutes les chansons sont en version anglaise. La différence de prix étant minimale, à voir si le finnois vous perturbe et que vous souhaitez comprendre les paroles sans traduction. J'ai prix le double CD par acquis de conscience, et histoire d'expédier ça vite fait : je commence à avoir l'habitude d'entendre du finnois toute la journée, et les traductions ne m'apportent pas un énorme changement salvateur. En fait, le refrain de Kunnia, par exemple, est bien meilleur en finnois (en fait toute la chanson, mais bon...). Bref, si le finnois ne vous dérange pas, je vous invite à vous contenter de la version simple. L'album est beaucoup plus inspiré du Kalevala que ne l'étaient les albums précédents, sans qu'on puisse vraiment parler d'album-concept pour autant. Chose déjà sensiblement présente dans la mouture précédente, le tout est assez répétitif. Certains titres claquent bien et sortent du lot, mais il faut bien avouer que si on a entendu Ukon Wacka, on a plus ou moins entendu Manala. J'attends de voir ce que donnera le suivant, mais j'ai peur que le groupe ait du mal à progresser désormais.

Ne nous apitoyons cependant pas sur notre sort, car si l'on cherche de l'évolution, Ensiferum nous a servi sur un plateau Unsung Heroes, qui aura perturbé plus d'un fan. La pochette de l'album rose flashy a d'abord fait un choc (malgré Väinämöinen fort classe), puis le lyrisme très présent (chant féminin, ballades). Le groupe envoie toujours ici et là du bois bien vert, mais c'est surtout ce lyrisme qui domine. Et surtout, arrive la piste Passion Proof Power... J'avoue ne pas être sûr de savoir ce que j'en pense. Elle est excessivement bizarre, saute d'un genre à l'autre, surprend constamment par le ton, un esprit parfois WTF? (Salutations aux Apokalyptischen Reiter qui passent par là d'ailleurs...) et une beauté dans la durée. Et quelle durée, la piste fait 17 minutes ! Ensiferum nous en avait déjà servi des longues, mais là... (ça tire vers Moonsorrow, bientôt ^^) Voici la piste en question, si vous avez du temps devant vous (si non, prenez-le)


On notera que le chant heavy est (encore) un peu moindre, en ça l'évolution depuis From Afar reste logique. Très symphonique toujours, même si j'ai eu le sentiment qu'ils se retiennent plus que sur From Afar, justement. Pour les amateurs du Ensiferum badass habituel, il y a des titres tels que In my Sword I Trust qui rappelleront de bons souvenirs :



Eluveitie et son The Early Years fut à la fois un plaisir et une petite déception. Plaisir parce que le doucle-CD inclus l'EP Vên, réenregistrement de leur première démo. Las, réenregistrement veut également dire "mise à niveau stylistique. Ils n'ont pas seulement repris les chansons pour enregistrer avec une meilleure qualité de son tout en restant fidèles (comme Týr avec How Far to Asgaard), ils les rejouent "à la façon d'aujourd'hui". Alors pour ceux qui souhaitaient mettre enfin la main sur l'EP qu'ils écoutaient sur Youtube - et pas en téléchargeant où que ce soit - désolé, mais il va vraiment falloir investir dans la démo à des prix ridicules.

Jezaig, d'Eluveitie, une bonne raison de posséder l'EP Vên.

Le double-CD inclus également Spirit, leur premier album, remastérisé celui-ci. Et donc, meilleur son, on discerne bien mieux tous les instruments, un vrai plaisir. Après, ne crachons pas dans la soupe, avoir Vên est sympa, même réenregistré, mais... Bon... Du coup Uis Elveti et Lament sonnent comme sur Spirit alors que c'était justement l'un des intérêts de la démo d'en avoir des versions antérieures, différentes. Mais il faut avouer que le son de la démo est parfois assez dégueulasse, et le réenregistrement donne à certaines pistes comme Jezaig, la puissance qu'elles méritent. rien pour ça, ça vaut déjà la peine d'investir (et si vous n'avez pas encore Spirit, faites d'une pierre deux coups !) J'ajouterai enfin que le packaging est très sympa, avec un design proche des premiers albums (contrairement à Helvetios, dont la qualité musicale elle-même est peut-être discutable...)

Et pour conclure, une nouveauté que je n'ai pas acheté. J'ai évoqué Therion, et je leur consacrerai un article plus tard. Therion, aujourd'hui, c'est du Symphonic Metal, en fait, c'est plus du classique avec un soupçon de metal. Therion, c'est la classe, Therion c'est divin.

Mais comme en ce moment le leader du groupe bosse sur son premier opéra (oui, oui), il n'avait pas trop le temps de faire un nouvel album. Il a donc décidé de faire un album de reprises, et non des moindres. L'objet de son inspiration est tellement WTF que leur label habituel, Nuclear Blast, n'en a pas voulu. Et cette inspiration ce sont...

Les années Yéyé.

Non, je déconne pas.

Initials BB, par Therion.

Le mec il s'est dit que faire un album de reprise de chansons françaises des années 70, ce serait énorme. Alors des fois, ça va encore, genre Initials BB. La nana chante en vrai français, hein, et puis Gainsbourg ayant repompé Dvorak, revenir vers le symphonique est une sorte de boucle qui se referme. Mais ça donne aussi ça :

Les sucettes, Therion.

Aïe... le français phonétique, le lyrique qui colle pas du tout, le désastre. Certains ont crié au génie, et j'admets volontiers qu'il faut une grosse paire de balls pour oser faire tout un album de reprises pareilles... Mais bon, c'est rigolo en piste bonus à la fin d'un album, pas tout un CD. Donc j'ai beau adorer Therion, là, ce fut sans moi. Cela dit, si vous voulez simplement vous marrer, ce CD est une bonne farce !



BIENTÔT : A sortir très prochainement (dans quelques semaines en fait) le second album de Wardruna ! Pendant ce temps, Turisas fignole son prochain album à sortir cet été, Skyforger prépare un album concept sur les Prussiens à sortir pour l'automne... Côté Folk, il y aura donc bientôt du nouveau (même si du côté de Turisas j'ai des doutes sur la teneur en Folk. Si leur évolution continue ils vont finir par faire du metal symphonique pur et dur... cela dit, ils le font bien ! Je ne me plaindrais donc pas. Et si l'on parle d'attentes hors Folk, je dois dire que je suis trèèèès impatient d'entendre le prochain album de The Vision Bleak, enregistré en ce moment... Bref, pas de quoi s'ennuyer dans les mois à venir !)

jeudi 21 juin 2012

vendredi 23 mars 2012

Mets-la en sourdine : Instrumentales et acoustiques

 
Écoutez-moi ça les amis. (Metsatöll, Ema Hääl Kutsub/Mother's Voice is Calling, intro de l'abum Äio)

Beaucoup de groupes de Folk Metal aiment composer des pistes instrumentales, voire acoustiques. Certains sortent même des albums entiers en acoustique a posteriori (Eluveitie), quand d'autres ont commencé par ça (In Extremo). Ces pistes ont le grand avantage de laisser s'exprimer pleinement les instruments folk et dans certains cas de rendre le groupe plus accessible à ceux qui n'aiment pas le bourrin. Commençons par quelques instrumentales

Alvermans Wraak, de Heidevolk. Une instrumentale des plus sympathiques, qui donne envie de lever son bock ! A ce jour toujours ma piste favorite du groupe, même si j'adore leurs chanteurs.

Running With Wolves, de Korpiklaani, qui fait d'excellentes instrumentales, il faut bien l'avouer !

Passons à Eluveitie pour quelques acoustiques. Anagantios enchaîne :

Ahaa ! Surpris après vos écoutes précédentes du groupe suisse ? OK, je comprends. Ajoutons du chant dans une chanson tiré de l'album acoustique du groupe (amateurs de Tri Yann, là encore la mélodie devrait vous rappeler quelque chose)

Et là on est de nouveau en plein Eluveitie, le chant et tout, tout pareil. Et pourtant, la touche acoustique adoucie les angles et permettra aux auditeurs sensibles d'entrer sans grande réticence dans le groupe. (The Arcane Dominion, album éponyme)


Prusu Meita Kara Jaj (Prussian Maid rides to War), de Skyforger, tiré de leur album 100% folk, sans metal. J'ose à peine dire "acoustique" car peu de piste sonnent comme du rock acoustique, c'est simplement du folk. Facile à trouver en Vinyle, obtenir une copie CD a été plus rude (presque impossible aujourd'hui). Et il vaut vraiment le coup ! Il est juste très difficile d'en sélectionner une seule piste, tant il est à écouter comme un ensemble (Youtube peut vous y aider). L'album s'appelle Zobena Dziesma (Sword Song), et je le recommande vivement aux amateurs de musique folk. Mais parce que j'aime le kokle :


Kur Tu Jasi Balelini? (Where you'll ride, brother ?)

Et comment ne pas mettre au moins une piste de In Extremo ? Maîtres du Folk-médiéval, les Allemands ont en fait commencé en jouant de la musique médiévale avant d'y ajouter du bon gros rock - qui est devenu de plus en plus pop par ailleurs, mais bon, comme tout le monde ils évoluent. Leur discographie mêle donc chansons d'époques revisitées et compositions personnelles, avec des textes sublimes et travaillés. De façon assez paradoxale, ils ont sorti une version acoustique de leur album Sängerkrieg, pourtant celui-ci ne sonne pas beaucoup plus médiéval que leurs anciens morceaux sans guitares électriques... Ainsi, si on cherche une version "In Extremo médiéval à l'ancienne" avec cet version acoustique, on est très rapidement déçu.

Herr Mannelig, version acoustique d'un classique du groupe, où vous pouvez voir de quoi ils ont l'air en costume de scène ^^


Avec cette vidéo comprenant 2 chanson de l'album acoustique Die Goldene, vous pouvez écouter Pavane et Schaf öda nix Schaf et avoir une bonne idée de comment sonne l'album en question. C'est de la bonne, je vous le recommande ! A titre de comparaison, voilà comment sonne leur interprétation metal de Pavane, ce vieux classique médiéval :


 Folk'n'Roll !

lundi 19 mars 2012

La langue en héraut de la culture

La langue joue un rôle important dans le Folk-Metal, peut-être plus que dans n'importe quel genre. Bien sûr, il y a une certaine majorité de groupe chantant en anglais, plus accessible pour un public élargi. Mais beaucoup associent leur langue à la culture qu'il défende en chanson, associant la forme au texte pour s'ancrer dans un "folk". Certains que j'ai déjà cité comme Heidevolk, Metsatöll ou Skyforger utilisent leur langue - peu pratiquées - presque comme une marque de fabrique.

 Skyforger chante Migla, Migla, Rasa, Rasa en letton. Notez l'intro au kokle dont je vous parlais précédemment.

D'autres mélangent anglais et langue natale, comme le groupe Týr, des Îles Féroé (Les puristes vous diront que ce n'est pas du Folk-Metal, mais dans les textes, les mélodies et cette identité culturelle associée à la langue, pour moi, ils ont leur place sur ce blog). Bien qu'ils chantent majoritairement en anglais, ils ont quelques chants en féroïen à leur actif (true viking, so norse, donc, puisque avec l'islandais c'est la langue vivante la plus proche de ce que parlaient les Vikings), et ils sont le seul groupe de métal a posséder cet atout. Pas du Folk ? Jugez vous-même :

Regin Smiður de Týr

L'anglais peut également être une langue tremplin. Korpiklaani ne chantait qu'en anglais sur ses deux premiers albums avant que le finnois ne s'invite progressivement alors que le succès du groupe grandissait, puis la langue de Waltari a  définitivement remplacé la langue de Shakespeare (hors reprise évidemment) :

Un exemple de chanson en finnois de Korpiklaani, Surma, qui aura le mérite de vous offrir une intro fabuleuse même si vous n'appréciez pas le chant !

Il est intéressant de comparer la symbolique d'une langue dans son contexte d'utilisation, également. Prenons le Suédois, par exemple. Le groupe suédois Månegarm chante dans sa langue maternelle parce que... c'est sa langue maternelle.

Månegarm nous joue Hemfärd

Finntroll, en revanche, groupe finnois, continue de perpétuer la tradition de leur premier chanteur (Finlandais de la minorité suédophone), non sans une certaine touche d'ironie - une grande partie des Finlandais finnophones ne prenant pas la langue très au sérieux, ce qui ajoute pour beaucoup d'entre eux au "comique" des textes du groupe. Pour un Finlandais, ça sonne plus con si c'est chanté en Suédois. Mon colloc m'a d'ailleurs bien fait comprendre qu'on ne dit pas Stensvik mais SteeEEeNnSviiiIIIk. (Cela dit, si vous écoutez Månegarm à l'instant où vous lisez ces lignes, vous constaterez que ce n'est pas flagrant. Surtout quand il hurle. Je ne posterai pas de Finntroll, j'aime pas leur chant... Euh... mais ça n'a rien à voir avec la langue hein... pas de méprise... et merde.........)

Bon, sauvons la face et enchaînons ! Nous avons parlé des langues vivantes, mais certains groupes participent à la survie de langue mourantes (ou déjà mortes), là encore dans un ancrage culturel profond où la langue est symbole de racines - et quand on voit la prédominance des influences païennes sur le Folk-Metal, les racines c'est primordial. Eluveitie, par exemple, se targue de chanter en Gaulois (sisi).

Uis Elveti de Eluveitie. Et si la langue ne vous semble pas très claire, je vous propose leur chanson Omnos en acoustique, chant clair et féminin (le groupe a produit tout un album acoustique appelé "Evocation I : The Arcane Dominion", pratiquement intégralement voix clair, pour ceux que le growl rebute) :


Bon, c'est pas tout ça, mais je crois que vous avez déjà assez à écouter pour cette fois !

jeudi 15 mars 2012

Demandez le programme !

Histoire de donner le ton, je pense qu'un message général, avec divers extraits, pourrait s'avérer utile. Avant tout, précision sur le genre dont il va s'agir, à savoir le Folk-Metal. De façon générale, c'est un metal qui mélange les instruments habituels avec des instruments traditionnels, et/ou utilise des mélodies folkloriques, et/ou des thématiques ayant traits à une culture spécifique, souvent ancienne, souvent disparue. Genre malheureusement trop apprécié de ceux qui cherchent à tout prix à s'ancrer dans des communautés ethniques, et n'hésitent pas à passer leur vie sur youtube à débattre de quels peuples peuvent ou non se réclamer de Vikings, c'est également un genre qui se prête à la fête, à la picole, à la baston, à la joie, la bonne humeur, la nostalgie, le... hé, comme n'importe quel genre en fait ! L'intérêt principal réside donc dans l'instrumentation folk, le mélange des genres, la thématique des textes qui s'ancre fréquemment dans l'Histoire ou la mythologie ( ou les mythes historiques mais c'est un autre débat...).


Des inconvénients, il y en a. La redondance de certains groupes avec d'autres - ou avec eux-même - certains concepts qui finissent pas s'user, et surtout, quand on est comme moi généralement habitué à des genres mélodiques et des chants clairs... c'est les voix. Une grande majorité du Folk actuel use et abuse des cris, growl et autres rgrowmogromworgorm. C'est agaçant, et gâche souvent mon plaisir alors que la musique est parfaite (c'est le cas de Finntroll que je ne peux pas écouter...). Toutefois, il y a des groupes qui font passer ça très bien, soit parce que le reste est tellement impeccable que ça n’est plus un obstacle à mes oreilles, soit parce que le chant heavy n'est pas agressif ( sisi, vous verrez Korpiklaani ), soit, et c'est ma technique favorite, en mélangeant chant clair et growl (comprenez : on ne pige rien à ce qu'il chante, mais il a une grosse voix, c'est hardcore, true Viking, so norse).


Enfin, j'essaierai de ne pas tomber dans les travers des sous-genre, sub-catégories et branches diverses qui font toute la joie des revues spécialisées. Par exemple, je ne vais pas toujours me faire suer à distinguer Folk, Pagan, Viking etc. parce que ça ne sert pas à grand chose. De même, n'étant pas un spécialiste, ne comptez pas sur moi pour entamer de bons gros débats sur le death metal, le black, le heavy, le tractopelletranscore-metal et autres. Je me contrefous des genres quand ils ne m'aident pas clairement à m'exprimer à un moment donné d'une discussion. Ici, donc, on n'en à rien à cirer de savoir si c'est du black pagan metal ou du folk-death metal ou que sais-je.


Voilà, maintenant que les règles ont été fixée pour moi-même, je vais donner un petit aperçu de ce que je vais présenter ici. Et commençons par des hymnes festifs, pour la bonne humeur ! Kippis !




Bring us Pints of Beer ! des Finlandais Korpiklaani - littéralement Clan de la Forêt. Illustration parfaite du Folk fait pour picoler entre amis et lever ses choppes pour faire la fête. Évidemment, je reviendrai individuellement sur les groupes présentés dans ce medley.


Rum ! Des Ecossais Alestorm. Le Folk-Metal sur les thèmes des pirates - je devrai donc dire Pirate-Metal, voyez ce que je voulais dire avec les sous-genre - offre par nature de nombreuses occasions de lever son verre et de trinquer sur son coffre fraîchement rempli de trésors pillés et rançonnés. Le groupe ne se prenant absolument pas au sérieux, les chansons à textes débiles faits pour s'amuser dans les pub abondent sur leurs CD.


 


Het bier zal weer vloeien (The beer will flow again), des Hollandais Heidevolk. On l'entend peut-être à l'ambiance, la fête est plus... germanique ^^ 




Rasputin, des Finlandais Turisas. Une reprise qui, je pense, se passe de commentaires !




Luxtos, des Suisses Eluveitie. Pas vraiment un hymne à la fête au niveau du texte qui est plus un "fier d'être ce qu'on est, on est les plus fort, blabla" ( refrain habituel de ce groupe qui se revendique fiers celtes survivant envers et contre tout/s). Mais mélodiquement ça rentre dans la catégorie "On se bouge !", sans compter que ça vous rappellera sans doute un vieux souvenir d'un autre genre musical... ^^ 





Stenka na Stenku, des Russes Arkona. Qui veut une bonne baston ? (sujet de la chanson, grosso modo) Du Folk-Metal venu de Russie, et si le groupe est généralement dans un trip plutôt celte, il est très largement influencé par ses racines slaves, nous offrant de bons moments tels que celui-ci ! Perso, je regrette qu'Arkona ne développe pas plus sa touche slave, qui offre une vraie originalité (que le celte, bon, y a de la concurrence dans le domaine). On notera les chœurs du philharmonique de Moscou, dans le fond, très classe ! En revanche, pour la vidéo j'ai pas mis le clip officiel pour vous épargner au mieux un ricanement, au pire un fou rire.




Et de conclure cette mise en bouche festive par Frei zu sein, des Allemands In Extemo. Un hymne à la liberté dans un genre plus médiéval - la touche du groupe qui malheureusement tend à se perdre... Ici, cependant, le style récent du groupe contient toujours cet élément folk fort, et si on pourrait me reprocher un choix "mainstream", je pense que c’est un bon titre pour entrer dedans quand on ne connaît pas.


Prochain message : Des chansons baston.